Le premier constat : plus souvent invariable que variable. 

Ensuite, la liste des variables étant plus courte que celle des invariables, la voici :

beige, bis, blanc, bleu, blond, brun, châtain (fém. chataine), cramoisi, écarlate, fauve, glauque, gris incarnat (fém. incarnate), incolore, infrarouge, jaune, mauve, noir, pers, pourpre, rose, rouge, roux, ultraviolet, vermeil, vert violet, zinzolin.

Pour les invariables, il est conseillé de mémoriser, pour l'essentiel,  que le sont :

les ensembles de plusieurs mots, en exemple, nous citerons bleu foncé,  jaune clair, vert doré, mais bleu-vert et jaune-vert (avec trait d'union car issus tous les deux de couleurs de la liste des variables donnés ci-dessus) ;

les adjectifs désignant des couleurs par référence, en exemple, améthyste, cerise, feu, isabelle, jonquille, ombre, tabac...

Enfin un exemple de combinaison qu'il serait bien de retenir :

noir et blanc (invariable), veut dire que "...ont tous du noir et du blanc"

ou

noirs et blancs (variable), veut dire que "...certains sont noirs et d'autres blancs".

A souligner ces couleurs bizarres que nous n'utilisons pas au quotidien mais qui existent et méritent d'être citées pour l'aspect "trait d'union ou non" car ne se dégage pas de règle :

... arc-en-ciel, caca d'oie, cuisse-de-nymphe, cul-de-bouteille, feuille-morte, fraise écrasée, gomme-gutte, gorge-de-pigeon, lie-de-vin, mine-orange, noir de jais, pain brûlé, rouge sanglant, stil-de-grain, terre de Sienne, tête-de-nègre... !

Certaines de ces couleurs vous semblent-elles inconnues ? Rassurez-vous à nous aussi.

Votre fidèle dico peut alors vous expliquer que gomme-gutte ( le nom est féminin et prend un s au pluriel aux deux mots) est une "gomme-résine jaune extraite d'un arbuste d'Asie utilisée dans la fabrication de peintures et employée aussi comme purgatif".

C'est en cela aussi que le dictionnaire est indispensable.

A bientôt,

Joyce.